 Lauris 1900 Le nom de Lauris, dont la plus ancienne trace remonte à 1079, serait relié à un prénom latin dérivé de Laurus (le laurier). D’où ses armoiries d’or à deux branches de laurier de sinople posées en sautoir.
Le peuplement du territoire communal remonte à la Préhistoire, en raison de sa localisation privilégiée sur un lieu de passage obligé pour qui suit la Durance depuis la Camargue et la Crau au Sud, ou le Rhône à l’ ouest, vers les Alpes au nord.
Bien connue des spécialistes, la stèle de Lauris, qui est visible au Château de Lourmarin atteste de la présence de l’homme à la fin du Néolithique.
À l’époque romaine, Lauris constitue probablement, comme les communes voisines de Puget, Puyvert et Mérindol des villages romains. A la chute de l’empire romain, Lauris devient la propriété d’évêques puis de Comtes de Provence. Fief érigé en baronnie en 1552 en faveur de François de Pérussis, il est rattaché à la Seigneurie des ducs de Lesdiguières au XVIIe, puis du marquis d’Arlatan au XVIIIe.
Après l’hécatombe provoquée par la peste, le sud Luberon se repeuple de populations issues de régions protestantes. Lauris, qui aurait été largement préservée de l’épidémie suite à un vœux à Saint-Roch, reste « la catholique ». Aussi, un chemin des huguenots reliant les villages protestants passe-t-il sur les contreforts du Luberon, loin des zones habitées.
Au XIX° siècle, l’agriculture prend un essor considérable et affirme dans certains secteurs, notamment l’asperge, la réputation internationale de Lauris. La commune est aujourd’hui tournée vers les activités artisanales et touristiques. |
 Le Village Construit sur un éperon rocheux, Lauris se laisse apprivoiser de loin. Le regard s’attarde sur la façade du château dominant la vallée de la Durance.
A découvrir : le vieux village, l’architecture de ses maisons, la beauté de ses portes et de ses fontaines du XVIIème et XVIIIème siècle.
Son église, reconstruite en 1702 sur les fondations d’une ancienne église du XVème siècle, est dominée par un Campanile en fer forgé datant de 1857.
Son château, reconstruit au XVIIIème sur les ruines d’une ancienne forteresse médiévale, accueille aujourd’hui de nombreux festivals, spectacles et expositions d’Art Contemporain.
 La Chapelle A voir également : ses jardins en terrasse ornés de bassins, de fontaines, et de grottes
L’Espace Muséal de 180 m2 entièrement dédié à la couleur végétale (ouverture prévue en mai 2007)
Au deuxième niveau se trouve le Jardin Conservatoire Régional des Plantes Tinctoriales dévoilant tous les secrets des pigments naturels. (visites du 15/05 au 15/10, les après-midi sauf le mardi) avec plus de 300 plantes à couleurs utilisées dans le monde entier pour la teinture.
A découvir aussi le circuit des 3 jardins qui englobe le jardin conservatoire, les jardins de Magali site privé « gallo-romain » très intéressant à découvrir avec sa circulation d’eau sous conduites romaines et ses expositions. Et le grand jardin avec son atelier de céramique.
La chapelle Saint Roch, reconstruite en 1898 sur une colline proche du centre du village, protégea le village de la « Peste ».
Son parc ombragé, ses aires de jeux, ses activités sportives et nautiques ainsi que ses nombreux restaurants, hôtels, gîtes et chambres d’hôtes. |
