PORT DE BOUC
Hôtel de Ville : cours Landrivon – Tél : 04 42 40 04 04 – Fax : 04 42 06 28 92
http://www.portdebouc.fr
Office de Tourisme : – Tél :04 42 06 27 28
www.portdebouc-tourisme.fr
La Poste: – Tél: 04 42 40 52 90
Centre Loisir Municipal:– Tél: 04 42 06 49 13
Ecole maternelle: Tél: 04 42 40 11 53
Ecole primaine:
Victor Hugo: Tél: 04 42 06 62 97
Jean Jaurès: Tél: 04 42 06 21 54
Collège:
Frédéric Mistral: Tél: 04 42 06 25 08
Paul Eluard: Tél: 04 42 06 63 31 – Fax: 04 42 06 05 87
Gendarmerie: Tél: 17
Sapeurs Pompiers: Tél: 18
Samu: Tél: 15 |
Port de Bouc
Le territoire de Port de bouc aurait été habité de très bonne heure: des débris néolithiques et énéolithiques témoignent de la présence de l’homme préhistorique.
Sa position géographique exceptionnelle, entre l’étang de Berre et le golfe de Fos, à proximité de Marseille et à l’embouchure du Rhône, a toujours attiré le regard de quelques esprits lucides et ambitieux qui voyaient là une aubaine pour le commerce maritime.
Au début su VIème siècle avant J-C, les phocéens déjà établis à Marseille, s’emparent des lieux et établissent un poste militaire et un entrepôt commercial de grande envergure.
Plus tard, les romains s’imposeront par le séjour prolongé des légions du général Marius, jusque vers l’an 250.
Il s’y déroulera alors de longues périodes de troubles politiques ainsi que des invasions barbares.
Port de bouc, sera un minuscule hameau qui fera partie de Fos jusqu’en 1866.
Les premiers propriétaires de Fos seront dés la fin du Vème siècle, les archevêques d’Arles qui installeront de florissantes pêcheries (les bordigues) au port de «bouc».
Le moyen âge est marqué par une multitude de querelle d’ordre financier entre les différâtes autorités (archevêques d’Arles, seigneurs de Fos, Marseille, famille Porcellet) désireuses d’obtenir ce port, désigné sous le nom de «Portus de boc».
Au XIIIème siècle, jusqu’en 1228 les marseillais s’emparent du port et de l’îlot de bouc sur lequel ils édifient un fort. Ils le perdront en 1228.
En 1257, il passe aux mains de Charles d’Anjou, Comte de Provence.
C’est à partir du XIVème siècle que le port de bouc amorcera une certaine prospérité dans ses activités commerciales. Il assure le transit des marchandises destinées à la cour pontificale des papes à Avignon; Il est également un refuge pour les navires surpris par le mauvais temps ou attaqués par les pirates.
Des nos jours, au cours de ces dernières années; la récession économique a provoqué la fermeture de plusieurs établissements industriels dont celui des chantiers naval auxquels la population était profondément attaché.
Aujourd’hui nous pourrions en conclure que la réputation et la stabilité économique de Port de Bouc dans les temps, n’auront eu d’égal que la convoitise de quelques grands dirigeants industriels et politiques.
Mais ce sera, comme à l’occoutumée, dan le sillon de leurs aïeuls et par leur optimisme, leur détermination et leur désir de maîtriser l’évolution industrielle que la population du Port de Boucaine pourra s’assurer un avenir prospère et durable. |
Une presqu’île s’avance dans la mer, jusqu’à toucher le fort Vauban.
Port de Bouc
Port de Bouc. Autour, une mer bleue où se croisent jusqu’à s’apprécier les chalutiers, les barques, les vedettes, les voiliers, et même les plus géants d’entre tous les bateaux, les tankers.
Entre la jetée et le fort Vauban, le pêcheur côtoie le marin venu du bout du monde, un salut de la main, un geste d’hospitalité.
Par la mer on découvre d’abord les rivages, plages de galets, plages de sable, puis le port Renaissance, sur les rives du centre ville et son nouveau cœur bâti sur le site des anciens chantiers navals.En poussant la promenade un peu plus loin, en longeant le canal d’Arles à Bouc, porte ouverte sur la Camargue, nous voici sur l’artère préférée des gens d’ici, le cours Landrivon. Il est à lui tout seul l’âme des Port de Boucains, une grande allée de platanes qui conserve toute la mémoire de la cité. En pénétrant dans la ville, anciens quartiers et constructions plus récentes sans démesures, parsemés de nombreux espaces verts font bon ménage. La balade peut continuer ainsi jusqu’aux collines, jusqu’à la forêt domaniale de Castillon. Un havre de paix, où de larges pins parasols abritent les cigales, où les étangs voient la cohabitation des canards et des flamands roses. Le bleu de la mer a rejoint le vert des collines.
Port de Plaisance -Port de bouc
La fontaine – port de bouc
|