VILLE DE ROUSSILLON |
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UN PEU D’HISTOIRE |
Vocable romain : « Vicus russulus », lié à l’ocre rouge de son environnement. Cité en 989 : « de Rossillione ». Seigneurie des d’Agoult, des Vins, puis des l’lsle jusqu’à la Révolution. Le village échappa aux malheurs des guerres de Religion, à l’exception d’un siège symbolique qui ne causa pas de dommage. Légende des amours tragiques d’un troubadour et de la dame du seigneur du lieu. Beckett a séjourné à Roussillon, il en parle dans « En attendant Godot ». Décor du film « Heureux comme Ulysse », avec Fernandel. Vestiges néolithiques à la Petite-Verrerie. Gisement néolithique des Martins* (IMH), importante réserve archéologique découverte en 1985 : structures chasséenne, néolithique, de l’âge du Bronze ; mobilier important, étude des rites funéraires. Quelques traces de l’occupation romaine consécutive à l’exploitation de I’ocre.
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A visiter : |
– Eglise paroissiale Saint-Michel d’origine 11ème, plusieurs fois remaniée, sur la plate-forme du Rocher, au-dessus du vieux village : façade 17ème classique, choeur 18ème ; statues en bois doré. Oratoires Saint-Jean, Saint-Jean-Baptiste. – Conservatoire des Ocres et pigments appliqués, dans une ancienne usine d’ocre : exploitation et transformation de l’ocre ; stages de formation. – Table d’orientation. De cette plate-forme couronnant les falaises, on découvre, au Nord, le plateau de Vaucluse et la crête blanche du Ventoux et, au Sud, la vallée du Coulon et le Grand LuberonCes collines aux formes variées sont constituées par des ocres dont les nuances diverses, on en compte seize ou dix-sept que l’on retrouve dans les revêtement des maisons donnent à Roussillon et à ses alentours un aspect fort pittoresque. |