| VILLE DE SAINT RAPHAEL |
 Saint Raphael Mairie : – Tél: 04 94 82 15 00 – Fax: 04 94 82 73 02 Office de tourisme : – Tél: 04 94 19 52 52 – Fax: 04 94 83 85 40 Police municipale : |
| UN PEU D’HISTOIRE |
 Saint Raphel 1900 Cité en 1073 : « Sanctus Raphaël ». Seigneurie de l’évêque de Fréjus. Saint-Raphaël eut une vocation de villégiature dès l’époque gallo-romaine; l’origine de la ville actuelle est due aux moines de Lérins au 11ème, puis aux templiers qui y installèrent une importante commanderie au 12ème. Port de pêche du 17ème au 19ème. Son essor touristique actuel est dû à Alphonse Karr à la fin 19ème ainsi qu’à différents artistes et écrivains. Enfin, en 1878, son maire, Félix Martin, lui donna son profil définitif de villégiature de qualité. Saint-Raphaël fut le témoin de l’aller et retour de Bonaparte, arrivant d’Egypte en général victorieux, et repartant vers l’île d’Elbe en empereur vaincu. Agay, ancien port ligure, puis romain : c’est l’Agathonis Portus romain aujourd’hui ensablé (on le situe sur la rive gauche de la rivière Agay, derrière la route nationale). Fief de l’évêché de Fréjus. La station fut violemment bombardée en 1944 par suite d’une erreur de repérage. Aigue-Bonne, situé à 4 km à l’est de Saint-Raphaël, en bordure de mer. Anthéor, station détruite par les bombardements aériens voulant atteindre le viaduc; le 15 août 1944, débarquement de la 36ème division américaine. Boulouris, situé au bord de mer à l’est de Saint–Raphaël, les deux stations se touchent. Le Dramont et Camp-Long, 9 km de Saint-Raphaël, sur la N98 « Corniche d’Or » et en bordure de mer. La 36ème division américaine y débarqua le 15 août 1944. Le Trayas : l’anse de la Figueirette était au 17ème un centre de pêche au thon. On surveillait les filets mis en place, au large pour 4 mois, depuis une tour construite sur le rivage. La grotte de la Sainte-Baume fut habitée aux premiers siècles par saint Honorat, fondateur de l’abbaye de Lérins, par saint Maxime évêque de Vienne, par saint Hermentaire au 5ème, les ermites Laurent Bonhomme (1640-1680), frère Clapier des Arcs (vers 1775), Calvy (vers 1780). Valescure, entre les vallons de Valescure et de la Garonne. |
| A visiter : |
| Eglise paroissiale Notre-Dame-de-la-Victoire fin 19ème, néo-byzantine : orgues*. Eglise Saint-Raphaël**, actuellement Saint-Pierre, dite des Templiers 12ème (MH), bâtie sur 2 églises antérieures (carolingienne et 11ème) : nef unique voûtée en berceau, abside en cul-de-four à 2 absidioles (celle de droite est remplacée par une tour carrée défensive MH), bandes lombardes; dans une chapelle latérale, monolithe en grès rouge, ancien autel roman, supporte une table d’autel plus récente, marques de tâcherons. Eglise Sainte-Bernadette. Chapelle de la Miséricorde : porche classique 18ème surmonté d’une niche et d’un oculus, clocher carré terminé par une tourelle à 8 pans. Chapelle Notre-Dame 17ème, sur le plateau Notre-Dame, modernisée. Chapelle Sainte-Anne : porche à triple arcade. 2 oratoires. Eglise à Agay. Oratoire Notre-Dame à Aigue-Bonne. Eglise du Sacré-Coeur, à Boulouris. Ermitage de la grotte Saint-Barthélemy, à Anthéor. Le Dramont et Camp-Long : chapelle Notre-Dame : derrière le maître-autel, sainte Barbara par Georges Cesari. Ruines de la chapelle Saint-Sébastien. Le Trayas : chapelle Saint-Honorat, dans une grotte du cap Roux. Valescure : chapelle de Tous-les-Saints ; oratoire du Guérin. Musée(s) Musée d’archéologie sous-marine*, contigu à l’église des Templiers ; fouilles sous-marines, exceptionnelle collection d’amphores, jas d’ancres, vaisselle ; laboratoire (à la fois dépôt de fouilles et centre de recherches ouvert au public). Musée-aquarium des Roches Rouges, à Agay. Massif de l’Estérel que la commune englobe presqu’entièrement. 24 km de côtes et de calanques*. Pittoresque route « de la Corniche d’Or »* qui suit la côte à travers les stations de Boulouris, le Dramont, Camp-Long, Agay, Anthéor, le Trayas. Sites multiples**, paysage marqué par la variété et la richesse de la couleur : végétation, porphyre rouge, bleu profond de la mer, caractère sauvage de la côte rocheuse (grotte de Gardanne). Dans l’Estérel** (voir chapitre « Estérel ») : le relief s’élève rapidement jusqu’à 500 m à 7 km au nord de Saint-Raphaël (sommet du Marsaou, Pic de l’Ours, relais hertzien). Vaste forêt domaniale de l’Estérel (pins, châtaigniers, chênes-lièges). Multiples sommets et cols; les Suvières au nord-est (566 m). Vallées de l’Agay et de ses nombreux affluents qui ont formé des ravins étroits et pittoresques. Routes et chemins forestiers d’où l’on découvre des panoramas splendides**. A Saint-Raphaël : panorama* du plateau Notre-Dame, plage de sable*, végétation méditerranéenne luxuriante, pins, mimosas  Saint Raphael Esplanade  Saint Raphael Eglise  Saint Raphael
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